On eût dit un antique satyre devenu très homme du monde.

enfin des satyres piquantes et variées, réveillent à chaque instant la sensibilité, l'imagination ou la malignité.

le frisson du saule, Incertain et léger, est presque une parole, Et, fort d'un âpre bruit et d'un souffle marin, Mystérieusement se lamente le pin De qui l'écorce à vif et le tronc écorché Semblent rouges du sang d'un satyre attaché...... Marsyas!

C'est une satyre qu'il chante, et une satyre très-emportée, d'abord contre les mauvais chrétiens qui seront au jour du jugement moins avancés que tel qui ne connut jamais le Christ, et ensuite contre les mauvais rois qui, dans ce siècle, opprimaient les peuples et surchargeaient la terre.

Les nymphes s'appuyèrent sur le dos des satyres chinois, les casques coiffèrent les bustes, les glaces se renversèrent reflétant le plafond, les pouffs roulèrent dans les supports grêles des chevalets et les trophées prirent des poses matamoresques.

, faits chacun d'un satyre courant, emportant sur l'un de ses bras une femme pâmée, et tenant de l'autre une torchère à dix branches, ajoutaient l'éclat de leurs bougies au rayonnement du lustre central.

les satyres dansants étaient représentés par un groupe de petites filles de douze ans;

chaque buisson cachait quelque satyre débauché... et, le croirais tu, ma mère?

The rape of the Lock, pourra contribuer à faire voir l'erreur du préjugé où nous sommes, que la Nation Angloise n'a en partage que le serieux & le profond, & ne peut atteindre comme nous à la fine plaisanterie, à la satyre délicate, & à l'élegant badinage.

Ma voix mâle et sonore, mes accents prononcés se mêlèrent à ceux de ces filles timides... Tel un satyre effronté, se glissant au milieu des nymphes, commence par les étonner;

mais trahis par un satyre envieux qui les dénonce à Diane, la pauvre Philène est punie du plus affreux supplice, percée de traits par les nymphes ses compagnes, réunie et comme incorporée au tronc d'un chêne, où elle n'est ni morte ni vivante;

Et d'abord il paraît constant, nonobstant chicanes, que le premier petit écrit dont se compose cette Satyre farcie (l'écrit intitulé la Vertu du Catholicon) fut imprimé réellement en 1593, avant la chute de la Ligue;

Pan jouait de la flûte, les faunes et les satyres folâtres sautaient dans un coin.

ils luttent ensemble, et l'hermaphrodite renverse le satyre: l'expression est vraie et énergique.

Quelle femme, fille ou soeur, n'a payé de sa honte les démarches faites auprès de ce satyre immonde?

qui se composent de la prophétie du roi Charles VIII par Guilloche, et d'une satyre intitulée: L'aisnée fille de Fortune, ou louange d'Anne de Beaujeu.

Je regrette les temps de l'antique jeunesse, Des satyres lascifs, des faunes animaux, Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameaux Et dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde! Je regrette les temps où la sève du monde, L'eau du fleuve, le sang rose des arbres verts Dans les veines de Pan mettaient un univers! Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre;

on y voyait des centauresses montées par des étalons, des chèvres bouquinées par des satyres maigres, des vierges saillies par des taureaux monstres, des naïades couvertes par des cerfs, des bacchantes aimées par des tigres, des lionnes saisies par des griffons.

» Pensez que le dieu des jardins, messer Priapus, les faunes et les satyres paillards, qui président aux bois, assistent-là aux bons compagnons, et leur favorisent leurs faits et exécutions.

c'est un Lapo Saltarello, jurisconsulte florentin, qui avait eu querelle avec le Dante, et qui sans doute était d'assez mauvaise moeurs, pour que ce trait de satyre personnelle ne parût pas une calomnie.

Ces satyres pétulants, amoureux de toutes les nymphes, leur ont tendu mille piéges, dans les antres, dans les bosquets;

et il y avait des passages dans Pomponius Méla, à propos des anciens Satyres africains et des Ægipans, sur lesquels Usher rêvassait pendant des heures.

Les Arabes et les Persans se dédommagent en quelque sorte de leurs adulations poétiques par des satyres violentes;

L'ancien Rousseau (Jean-Baptiste), assez froid versificateur, mais satyre ardent, écumant dans ses rages et ses priapées, avait engendré Desfontaines, qui, sentant un peu le roussi, n'en engendra pas moins Fréron.