En sa personne si prudente et si respectable, la Province elle-même était impressionnée, imprégnée, piquée par le redoutable virus.

Ses adeptes espèrent qu'en inoculant avec prudence aux femmes de toute condition ce virus atténué, il sera plus facile de les préserver de la contagion du féminisme aigu et délirant.

Mais, messieurs, leur ai-je dit, comment se fait-il que, n'étant pas musiciens, vous n'ayez point été infectés du virus dilettantique, et que Rossini ne vous ait pas fait tourner le dos au naturel et au sens commun?

comme un virus empoisonne mon sang, et c'est de la boue qui coule maintenant dans mes veines.

Cependant le virus fermente dans le sang et va éclater en accidents formidables.

Quant à la Prusse rhénane septentrionale, si nos voisins n'en veulent pas, la France avisera à un autre moyen d'en éliminer le virus germanique.

Et Mme Caroline l'écoutait, glacée et muette. Oui, c'était fini, le monstre était lâché par le monde, à l'avenir, à l'inconnu, ainsi qu'une bête écumant du virus héréditaire, qui devait élargir le mal à chacun de ses coups de dent.

Et si je savais, si j'avais la force d'exprimer l'infini qui est entre ce que je suis et ce que je pourrais être, ne serait-ce pas la trouvaille du virus inoculable à ceux qui souffrent du même mal que moi?

il a laissé un virus malsain, qui n'a pénétré que trop profondément dans les veines de la nation.

Naturalisme d'abord, scepticisme ensuite, toutes les influences qui sortent pour l'enfant des premières impressions littéraires, des premières ivresses de son imagination ravie, Saint-Bonnet les a étudiées, les a poursuivies dans les mille canaux de l'âme et de la vie, comme un grand médecin qui poursuivrait, dans les réseaux des veines et au plus secret de nos organes, le virus mystérieux de quelque horrible maladie.

Deux savants italiens, fort estimés, MM. Tizzoni et Bongiovanni, ayant fait voir que le radium détruit le virus rabique,

Voyez-vous, mon cher Granger, il vaudrait mieux pour vous et deux ou trois de vos camarades ici, infectés comme vous du virus académique, que vous n'eussiez jamais touché un crayon.

L'absorption du virus sémitique a rendu l'Occident malade pendant deux mille ans, et il n'est pas près d'être guéri.

Il était pourtant urgent d'immuniser la population tout entière contre le virus allemand, qui sans cela aurait pu s'infiltrer dans les esprits et énerver les courages.