Patin écrivait à cette date: «Enfin la bulle du jubilé est ici arrivée;

Note 96: Vide dans le Bullarium Romanum, à sa date, la bulle Hoc die, du 18 avril 1506.

Sa main dans la main du prince, elle montait aussi légère qu'une bulle et lui-même et tous les assistants s'émerveillèrent de sa démarche gracieuse et ondulante.

Du reste, la bulle était, sous forme paternelle, une récapitulation de tous les griefs du pape et de l'Église.

Ajoutons que Napoléon était moins justifiable que tout autre d'agir comme il l'a fait, après avoir rencontré dans Pie VII les facilités les plus inespérées, pour régler les affaires de l'Église, et une mansuétude et une douceur qui ne se sont pas démenties un seul instant, malgré les plus odieux procédés: car la bulle d'excommunication est un incident qui n'a eu aucune portée.

Ces bulles-là sont, après tout, une monnaie avec laquelle le prince peut payer de grands services: pourquoi n'en userait-il pas, puisque tant de bonnes gens s'en contentent?

La bulle est visiblement subreptice et porte tous les caractères de la plus pernicieuse nouveauté.