Aor montait sur mon cou et me conduisait au bain sans crainte des alligators et des crocodiles, dont je savais le préserver en enterrant nonchalamment dans le sable leur tête, qui se brisait sous mon pied.

D'une accusation qui l'atteignait il se justifiait par l'ordalie,saisissait un fer rouge et le portait à quelque distance, trempait la main dans de l'huile bouillante,allait prendre un bain dans un étang d'alligators.

Sur le sable blanc, quelques groupes d'alligators, de grande taille, semblaient boire les premiers rayons du jour.

Mais, entre deux inconvénients, mieux valait choisir le moindre et braver plutôt l'aiguillon des maringouins et autres incommodes insectes que l'énorme mâchoire des alligators.