Il n'est pas en somme, dans toute l'oeuvre du poète, des sujets aux péripéties, de la psychologie à la philosophie, une pensée qui ne soit prise à la foule ou aux livres, qui ne doive être tenue pour inadéquate ou mal conçue.

L'aspect enchanteur de cet Olympe, qui eût fait envie à celui de la mythologie par la beauté des Déesses et la galanterie des Dieux, exalta encore la folâtre imagination du poète.

Il fallait bien, bon gré malgré, reconnaître le génie du poète, le talent des actrices.

George était donc bien rassurée sur le coeur de son poète.

écoutez ce mot d'un poète: Est quoddam prodire tenus si non datur ultra.

Tout semblait concourir à éveiller, en eux, des âmes de poètes, le murmure des ruisseaux, la chanson du rossignol, cette tendresse des choses qui, malgré nous, nous pénètre.

Mme Malcousinat était tout simplement délicieuse, en ce temps-là, d'une beauté nonchalante, confortable et bourgeoise qui l'eût faite digne de l'amour d'un poète.

Du reste, la passion de ces deux êtres charmants l'un pour l'autre montait de jour en jour à l'inassouvissable et passait les rêves de poètes.

Après la mort du poète, George Sand la première avait prétendu se justifier.

J'attire sur moi la tempête Et, Muse tour à tour et Mire, J'inspire les chants du poète Et l'air guérit que je respire.

toute la vie du poète, la mission sacerdotale qu'il s'est assignée, son entrée en lice pour la «révolution» contre le «pape», sa haine des «tyrans» et sa philanthropie générale;

Sur la foi d'une pièce que Fauchet, dans son traité de l'Origine des chevaliers, imprimé en 1599, dit avoir trouvée dans un manuscrit de sa bibliothèque , on [ p. VI] a mis en doute le lieu de la naissance et jusqu'au nom du poète.

Nullement, car, suivant la parole du poète:

On dirait, chose singulière! que l'esprit du poète se condense et se matérialise à mesure qu'il s'agrandit et s'élève.

Française a donc dû chercher l'idée générale du décor au delà des causes formelles de la pensée du poète;

L'espérance, l'amour, le mystère, toutes les expressions passionnées ordinaires aux poètes, se présentaient enfouie à son esprit.

Notez que la plupart des poètes parnassiens (à plus forte raison les bons «symbolistes») considèrent M. Richepin comme un retardataire, et tantôt comme le dernier des romantiques, tantôt comme un lointain disciple de Boileau.

La famille du poète a toujours maintenu, au contraire, que Paul de Musset n'avait dit que la vérité.

John-Giotto Farfadetti chantait en ses vers les merveilleux symboles que son ami Frédéric-Ossian Pinggleton peignait sur ses toiles, si bien que la gloire du poète était inséparable de celle du peintre et qu'on avait fini par confondre leurs deux oeuvres et leurs deux immortels génies dans une même adoration.

Le sublime Calderon est si conventionnel qu'il est difficile de deviner le talent du grand poète à travers son étiquette théâtrale.

Les lettres de Musset, jusqu'ici complètement inédites, m'ont été libéralement prêtées par la soeur du poète, Mme Lardin de Musset, qui garde le culte pieux de sa mémoire.

Je recommanderai encore, d'après mon ami qui la chantait à ravir, la romance intitulée le Tombeau du Poète persan, et ce dernier couplet où la fille du poëte expire sous le cyprès paternel: Sa voix mourante a son luth solitaire Confie encore un chant délicieux, Mais ce doux chant, commencé sur la terre, Devait, hélas! s'achever dans les cieux.

Mais dans tous les livres du poète aucun récit ne monte plus haut au sublime et au tragique que celui où Gwynplaine mené dans le caveau de la prison de Southwark aperçoit le spectacle misérable de Hardquannone soumis à la peine forte et dure.

puis le colloque des bergers, le Gloria in excelsis que chantent les esprits célestes et auquel répond le Noël des pasteurs, les naïves offrandes que ceux-ci portent à l'Enfant-Dieu, les combats que Satan livre à leur pauvreté et dont triomphe leur foi, tout cela nous charme, nous émeut, et nous ne pouvons que regretter que l'inspiration du poète ne se soutienne pas jusqu'à la fin de ce délicieux Noël.

mais lui, qui ne se basait sur rien, sinon sur la fantaisie de quelques poètes, ou si l'on veut sur une maladie passagère des esprits surmenés par les événements historiques, devait fatalement disparaître avec cette maladie.