36 phrases avec le mot alambiqué

Ses héroïnes, ses adorables furies, se ressemblent presque toutes: leur amour est subtil, combiné, alambiqué, et sort plus de la tête que du coeur.

C'est une série de dissertations se rencontre cette définition alambiquée: «L'amour est un échange d'abandon et de délices;

Rien n'est plus alambiqué que l'esprit de la littérature du moyen âge.

La première fois que vous raillez mon langage, Vous pensiez donc, au fond, qu'il est maniéré, faux, alambiqué?

Comme échantillon du style bizarre et alambiqué, je citerai une lettre de François Ier, que le Recueil met à l'adresse de la duchesse d'Alençon, c'est-à-dire de Marguerite.

Toutefois, malgré la monotonie de la pensée et le style alambiqué de certains passages, on y sent palpiter le tendre coeur de Marguerite, avec son humilité chrétienne, son amour pour le Christ, sa confiance dans la miséricorde du bon Pasteur.

Par malheur son style ne fut que rarement à la hauteur de ses pensées: il est souvent alambiqué.

Je suis frappé, en lisant les lettres du paysagiste Théodore Rousseau, du côté sophiste, rhéteur, du côté alambiqué, qu'il y a dans toutes les grandes intelligences du dessin et de la peinture, à commencer par Gavarni, à finir par Rousseau.

Tout ceci est bien alambiqué et typique de l'époque, ainsi que cette intrusion d'allusions sacrées au simple fait du rapprochement de deux amans brouillés par suite d'un malentendu.

Le positif, c'est qu'elle était morte, et je m'irritais involontairement de la prolixité du bonhomme, alambiquant des incidents trop explicables.

La lettre faite, très-mûrie, très-alambiquée, mais très-pressante, il s'agissait de la faire par venir au destinataire.

il s'y reconnaîtrait certainement avec plus de facilité qu'au milieu du pathos alambiqué et incompréhensible de l'ex-secrétaire de l'Académie des Sciences.

in-4 de 1656) atteste son esprit en un style fort alambiqué.

Elle n'alla pas jusqu'au bout de cette épître écrite d'un style échauffé et alambiqué;

C'est un esprit des plus confus, alambiqué, ce que nos pères appelaient un diseur de phébus et qui rend encore plus déplaisantes, par sa façon de les énoncer, les choses qu'il dit.

il ne fallait pas la jeter brutalement, du fond de son vieux manoir, dans un monde raffiné, alambiqué.

Dans plusieurs autres sonnets, il s'exprime d'une manière aussi métaphysiquement alambiquée que quelques Troubadours, comme nous l'avons vu, l'avaient fait avant lui, et que le firent malheureusement, depuis, les meilleurs lyriques italiens, sans en excepter le plus grand de tous.

Le reste est si alambiqué et si obscur, qu'on n'entend réellement pas ce qu'il veut dire.

lorsque Grandville fit sa planche assez alambiquée du «charivari qui pend à l'oreille de MM. Guizot, Dupin, etc.», il plaça au premier rang un diable serrurier qui limait une scie.

Cela ne vous semble-t-il pas plus vraisemblable que le récit alambiqué de Paul de Musset?

elle cherchait à découvrir dans les yeux, dans l'expression de son visage, dans le son de sa voix, s'il était de bonne foi en parlant ainsi, et s'il la faisait assister à quelque rêve d'un cerveau en délire, ou si c'était une façon très-alambiquée, et d'un goût plus que médiocre, de lui faire une déclaration d'amour.

Mais Catherine n'est pas responsable de ce pétrarquisme affadi et alambiqué, riche de pointes et pauvre de sentiment, qui sévit jusqu'à Malherbe et même un peu au delà[730]. [

En outre, ce mandement contient une provocation à la haine et à la guerre,à peine voilée par la phraséologie tortueuse et alambiquée et édulcorée des écrits de ce genre.

©mon: et nous bouleversâmes tous les Parnasses d'antan, nous piquant d'amour-propre, admirant, critiquant, discutant, nous alambiquant l'esprit avec des agaceries à ©veiller l'ombre de tous nos chers poëtes.

les grands sentiments alors à la mode, des tendresses d'un platonisme alambiqué, des conversations quelquefois un peu fades et toujours très raffinées, mais qui donnent une bien agréable idée de celles que Mlle de Scudéry tâchait d'imiter.

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