Ravages de la guerre.

Je retournai avec le plus grand plaisir dans ce beau pays, dont, malgré la fatigue et les dangers de la guerre, il m'était resté les plus agréables souvenirs.

L'un aurait été chargé de la guerre et des relations extérieures, l'autre de tout ce qui concernait les affaires de l'intérieur;

On aurait pu croire que la guerre paralyserait dans une certaine mesure le mouvement commercial du Japon.

Nous en étions demeurés, comme impressions de guerre, aux panoramas qui se multiplièrent après la guerre de 1870-1871, aux pittoresques épisodes de Neuville ou de Detaille.

Déjà, auprès d'eux, les patients tableautins consacrés par M. Meissonier à la guerre d'Italie, son Solférino, avec l'empereur à cheval, comme centre d'intérêt et centre d'action, apparaissaient un peu faux et guindés.

Il fut le premier des correspondants de guerre qui passa le Yalou, se traînant, à genoux dans les sables.

Ivao Oyama était en France, chargé d'une mission d'études militaires, au moment où éclata la guerre franco-allemande de 1870-1871, et il en suivit les péripéties.

En 1894-1895, pendant la guerre avec la Chine, il commandait le second corps d'armée, et c'est lui qui prit alors Port-Arthur aux Chinois...

] Le général Kuroki, commandant de la 1ère armée japonaise, n'est pas, sans répit, l'homme grave, le taciturne que se sont appliqués à dépeindre les correspondants des journaux sur le théâtre de la guerre.

On sait quels motifs honorables pour celui-ci avaient amené entre lui et son maître une scène violente en janvier 1809, au moment de la guerre d'Espagne, commencement des malheurs de l'Empire, et conséquence des fautes de l'empereur.

Jules, peu bavard comme la plupart des braves qui vivent dans un continuel danger, lui avait raconté en quelques phrases pittoresques divers épisodes de guerre auxquels il avait pris part.

Mais les souvenirs de la guerre de 1870 l'emportaient sur le souci de la précision du langage, et il se plaisait à nommer «siège de Paris» les opérations militaires accomplies autour de la capitale pendant la bataille de la Marne.

et cette multitude de chars de guerre était partie à toute vitesse, formant sur les boulevards un torrent qui, avec la scintillation des fusils et le flamboiement des bonnets rouges, donnait l'idée d'un cortège pittoresque, d'une sorte de noce interminable.

et, si l'on parlait de la guerre, c'était pour l'accepter comme un mal inévitable, auquel on ne devait opposer qu'un courage persévérant et une muette endurance.

malgré tout, Marcel, contrairement à l'opinion générale, espérait que la guerre ne serait plus très longue et que, dès le printemps prochain ou au plus tard vers le milieu de l'été, la paix serait conclue.

La bourse que l'on ouvrit laissa voir des paquets de feuilles couleur de rose, et le sénateur et son compagnon s'étonnèrent que cette pâte, qui avait l'aspect d'un article de toilette, fût un terrible explosif de la guerre moderne.

Soldat à la moustache grise et aux lunettes de myope, il gardait en pleine guerre la politesse cérémonieuse du temps de paix.

Votre fils est un héros, déclara le sénateur, qui avait obtenu ces renseignements au ministère de la Guerre.

Cela ne te dérange pas? Il le disait avec tant d'humble supplication que Jules n'osait pas répondre par un refus; et le vieux père, un peu soufflant, mais épanoui de joie, trottait sur les boulevards à côté de l'élégant et robuste officier dont la capote d'un bleu terni était ornée de la croix de guerre.

Je ne me pardonnerais pas d'avoir volé à cette noble victime de la guerre celle qu'il adorait et dont il méritait d'être adoré.

D'abord Marcel, un peu choqué d'une compassion si complaisante, ne dit rien: en dépit de la guerre, les deuils sur lesquels s'attendrissait sa femme étaient des deuils de famille, et il admettait que les affections domestiques restassent dans une certaine mesure étrangères aux haines nationales.

toute, dit-il un peu rudement, la guerre est la guerre, et, quoi que prétende ta soeur, ce sont les Allemands qui ont commencé

Le sénateur errait d'un bureau à l'autre dans les couloirs du ministère de la Guerre, pour tâcher d'obtenir des renseignements.

Je le vois, il faut décidément des époux gradés aux pensionnaires de la Légion-d'Honneur, et, en conséquence, la guerre, et le vent n'y est pas;