Haletante, pâle comme une morte, à demi penchée, elle écoutait ces bruits de dehors;

Je suis morte...

Il secoua la tête en murmurant: «Morte Fausta, mort le passé...

il portait un haut-de-chausses de velours feuille-morte, aussi usé que le reste du costume;

deux endorment aussi, mais on ne se réveille plus; trois foudroient en un temps plus rapide que le plus rapide éclair, et on meurt sans souffrance. Maîtresse, dit Myrthis, vous morte, ma vie ne serait plus qu'une agonie;

elle était morte.

Est-il vrai que tu sois morte?

si vous avez signé cette grâce, c'est que vous croyez Fausta morte...

Sa puissance religieuse est morte en même temps que naissait son enfant...

Que m'est la vie à présent que morte est mon oeuvre et que Pardaillan n'est plus!...» Cependant, elle écouta et, alors, elle comprit qu'elle s'était trompée.

... Elle n'est donc pas morte?

et bien qu'à son regard doucereusement cynique, à ses propos délicatement obscènes, à son ton finement dogmatique en matière de galanterie, on reconnût en lui le libertin supérieur, le débauché de premier ordre, jamais le nom d'une de ses maîtresses, fût-elle morte depuis quarante ans en odeur de sainteté, ne s'était échappé de ses lèvres;

Marthe n'est pas morte;

Jusque dans la femme vaincue, pâmée, à demi morte, on retrouvait la vierge confuse, avec la grâce toujours fraîche de ses troubles et le charme auroral de ses rougeurs...

La princesse Pauline avait aussi l'air idéalement chaste, et vous savez tous de quoi elle est morte...

Est-elle morte?

Avec la folie de mon coeur déchaîné, je serais morte de ne plus le voir, et je m'étais exposée à cette terrible chance.

Et, ajoute le poète, l'histoire du bey Spalatin, de sa petite-fille morte et de sa tribu délivrée

Rappelons seulement que la ballade classique est morte depuis le XVIe siècle, malgré quelques tentatives pour la remettre en honneur, faites au XVIIe siècle par La Fontaine et Mme Deshoulières, de nos jours par Théodore de Banville, Albert Glatigny, François Coppée et M. Jean Richepin[208];

On voulait ressusciter toute une civilisation morte, celle des peuples du Nord: des Celtes et des Germains que l'on confondait même au temps de Mme de Staël et qu'on opposait triomphalement aux civilisations vieillies de l'Europe latine.

Moins sa tournure d'esprit, sa langue et sa littérature sont artificielles et savantes, et moins sa poésie ressemblera à une versification de commande et à une lettre morte!

Et à la fin du poème, l'auteur pousse cette exclamation qui prouve combien sincèrement il a en horreur la fausse modestie de ses confrères occidentaux: «L’histoire du bey Spalatin, de sa petite-fille morte et de sa tribu délivrée, est la plus belle qui ait jamais été chantée sur la guzla.

Puis mademoiselle des Ilets martyrisée longuement, sciemment, impitoyablement, une fois morte de par lui, lorsqu'une révolution soudaine s'est faite en ce Lareynie, lorsqu'il s'est jeté à la religion, quand toute cette mauvaise instinctivité, toute cette méchante vie, ce méchant coeur, et ce cabotinage, il les a eu cachés sous une soutane, même chrétien, Lareynie ne s'humilie pas.

Souvent une actrice du Vaudeville, morte depuis, madame B..., qui connaissait Jenny, venait voir le jeune couple, traversant comme une fée leurs ennuis journaliers, les égayant à ses grâces d'oiseau, à ses chants de fauvette;

Rassurez-vous, reprit Carini, elle n'est ni morte, ni malade;