1041 phrases avec le mot narine
Aussi je me choisis un antre pour retraite Dans une région détournée et secrète D'où l'on n'entende pas le rire des heureux Ni le chant printanier des oiseaux amoureux, L'antre d'un loup crevé de faim ou de vieillesse, Car tout son m'importune et tout rayon me blesse, Tout ce qui palpite, aime ou chante, me déplaît, Et je hais l'homme autant et plus que ne le hait Le buffle à qui l'on vient de percer la narine.
il ne marche pas, il quête; sa narine mobile semble prendre le vent.
C'était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mê!...
De leurs crins, d'où semblait sortir une fumée De perles, de saphirs, d'onyx, de diamants, Dispersée et fuyante au fond des éléments, Les trois premiers, l'oeil fier, la narine embrasée, Secouaient dans le jour des gouttes de rosée;
Il n'aime que sa bohème...» Félicia eut un bond qui les fit tous tressaillir, et l'oeil dardé, la narine frémissante: «C'est trop fort...
Furieux, de ses pas cachés dans ces déserts Leur narine inquiète interroge les airs, Par qui bientôt frappés de sa trace nouvelle, Ils volent à grands cris sur sa route fidèle.
sa narine s'enflant alors et sa lèvre se relevant, pleine de dédain;
Il n'avait pas dix-huit ans: le front mâle et fier, la joue en fleur et qui gardait encore les roses de l'enfance, la narine enflée du souffle du désir, il s'avançait, le talon sonnant et l'oeil au ciel, comme assuré de sa conquête et tout plein de l'orgueil de la vie.
Le nez était trop court, et le peu de distance entre le coin de l'oeil et la narine donnait au premier aspect l'air commun et presque bas à la face entière; mais cette impression ne durait qu'un instant.
Il tomba à la renverse, et la coupe s'échappa de sa main inerte, et un jet de sang sortit de sa narine, et il repoussa des pieds la table, et les mets roulèrent épars sur la terre, et le pain et la chair rôtie furent souillés.
Un homme affreux, boiteux, velu, qui était sale comme un peigne et dont la narine enflammée par le tabac était toujours rouge comme un naseau de cheval!
Dès lors, tout au désir farouche, à la soif des jouissances, il traversa Paris, l'oeil enflammé, la narine frémissante et le coeur hautain.
Il avait soufflé sa bougie avec sa narine à la manière des forçats et s'était laissé tomber tout habillé sur le lit, où il s'était tout de suite profondément endormi.
et, s'avançant très doucement jusqu'à mon visage, l'un d'entre eux, capitaine aux gardes, avait mis la pointe aiguë de son esponton bien avant dans ma narine gauche, ce qui me chatouilla le nez, m'éveilla, et me fit éternuer trois fois.
George ne vient par d'infâmes apôtres, «Sans honte nous ravir et les uns et les autres! Le vieux pâtre à ces mots fit, dans sa noble ardeur Jaillir de sa narine un souffle de fureur.
Quand la douleur est vaste, ardente, sans mélange, Quand elle aveugle ainsi qu'un ténébreux soleil, Elle est dans l'eau qu'on boit et dans le pain qu'on mange, Et dans les rideaux du sommeil! Comme l'odeur du sel sur les routes marines, Comme les chauds parfums de Corse ou d'Orient, Elle emplit le poumon, étourdit la narine, Et griffe ainsi qu'un diamant!
Ma narine se dilatait pour sentir, mes yeux s'ouvraient pour voir, comme si ces parfums étaient une chose saisissable.
que nul vivant ne saurait respirer, Assiégeant à la fois ma bouche et ma narine, De miasmes mortels gonflerait ma poitrine, Me suffoquant avant que vainqueur du trépas Mon bien-aimé ne pût m'emporter dans ses bras Ou même si je vis, pour mon oeil quel spectacle!
renchérit le diplomate qui boucha sa narine nerveuse d'une prise de tabac... Et tous deux perpétuaient leur plaisanterie.
Il n'avait pas dix-huit ans: le front mâle et fier, la joue en fleur et qui gardait encore les roses de l'enfance, la narine enflée du souffle du désir, il s'avançait le talon sonnant et l'oeil au ciel, comme assuré de sa conquête et tout plein de l'orgueil de la vie.
Étant venu à Paris pour la succession de M. de Châteauneuf, il donna un jour à dîner à M. de Turenne, et comme on étoit à table, au lieu de se moucher avec son mouchoir, il se presse une narine et fait autant de bruit qu'un pistolet.
elle se fixerait un anneau dans la narine, si c'était la mode, pourvu que le métal en fût brillant et visible de loin.
Le major fut comme à l'ordinaire, un philosophe rigide et affairé, déboutonnant et reboutonnant son large habit marron, caressant la nudité de son crâne, fichant sa pipe entre ses dents, sous la cicatrice qui tirait sa lèvre vers sa narine.
Silencieux, le major gardait la bouche ouverte comme si la cicatrice, soudain rétrécie, attirait vers la narine sa lèvre supérieure.
maintenant, je suis sûr de tout. Et ses yeux brillèrent, et sa narine se dilata enflée d'un souffle de noble orgueil; mais bientôt, reprenant son sang-froid habituel, il releva sa manche, plongea son bras nu dans l'eau et en retira la petite chaloupe, qu'il serra précieusement après l'avoir fait égoutter.