560 phrases avec le mot se complaire
il semblait l'idolâtrer et se complaire à lui obéir.
et elle-même, à se sentir si dépourvue, eût voulu se serrer plus fortement contre moi, car n'est-ce pas son isolement qui la fait se complaire sous ma tendre direction?
ils dédaignent les distinctions où devaient plus tard se complaire les casuistes, en ces curieux traités où ils font preuve, à défaut de goût, d'une science de bon aloi et puisée, quoique pas toujours, aux sources de la réalité.
Il fait froid ici, murmura le Commissaire... Puis il se mit à marcher lentement, examinant les murs, les meubles, et tous les coins où l'ombre semblait se complaire.
si jamais mes yeux, mes oreilles, aucun de mes sens, ont pu se complaire en quelque autre objet que lui;
Il n'a pas voulu qu'on couvrît son visage et a semblé se complaire à rechercher sous la dévastation de la mort les souvenirs radieux de la vie...
On sent combien le premier consul dut se complaire à imprimer à sa politique toute son activité et son jeu, pour tâcher de donner de la vie à cette ligue maritime dont Paul Ier était l'âme;
Sir Pitt, déjà enclin à se complaire dans l'admiration et la glorification de ses talents, était enchanté de voir Rebecca lui épargner la peine d'en découvrir de nouveaux.
Il faudrait qu'une tradition intelligente commande au patriciat, de ne se complaire que dans la haute poésie et dans le grand art;
Il fallait être singulièrement Voconce pour se complaire à de pareils divertissements.
Confronté avec le cadavre de sa mère, il ne marque aucune émotion et semble se complaire, alors comme aujourd'hui, à énumérer les motifs qui l'ont fait agir.
Il en viendrait à se complaire dans les transpositions de termes, dans les à-peu-près.
Bouret, surtout, sembloit si bien se complaire à nous voir de bonne intelligence que je me croyois sûr de lui, et, dès que je lui aurois ramené son intime amie en bonne santé, comme je l'espérois, je comptois l'engager à s'occuper de ma fortune et de mon mariage.
Mais je me reconforte, en pensant que la nature d'un gentil cueur, est de donner volontiers audience et aide aux affligez: Et de se complaire en si bonne euvre, et pource suivant mon premier propoz, je vous supplie Monsieur avoir pitié de moy: et de ne me laisser venir en la servitude d'aucun Romain.
En faisant de l'élève, non l'auditeur passif, mais l'acteur de la vie scolaire, l'école américaine l'incite à se renseigner, à se former par lui-même, à se complaire dans les recherches soutenues et le travail d'arrache-pied.
Quiconque est convaincu d'en être absolument privé, ou de se complaire à l'audition d'ouvrages d'une expression fausse, est inexorablement renvoyé de la ville, eût-il d'ailleurs un talent éminent ou une voix exceptionnelle;
il semble se complaire dans la destruction, et malheur à tout être vivant qui se trouve sur son passage et n'est pas assez agile pour lui échapper!
Elle accuserait Omer de ne pas décourager la sotte, de se complaire à renforcer cet amour par trop de politesse.
il semblait se complaire dans la triste peinture du caractère de cet homme.
La musique de Beethoven fait aimer et se complaire dans le désespoir (l'auteur a peut-être voulu dire que cette musique fait aimer le désespoir et s'y complaire);
Les oiseaux chantent doucement, comme s'ils plaignaient le jour qui s'éteint, les vaches mugissent, et le vent semble se complaire au murmure mélancolique des feuilles;
Ce verbe n'est perceptible qu'aux initiés, à ceux qui savent vivre dans le silence et se complaire dans le recueillement.
Connaissez-vous un homme d'un caractère assez vil pour se complaire dans une pareille singerie;
Quant à moi, ajouta-t-il d'un son de voix tout à coup effrayant et lugubre, je sais qu'il n'y a rien de vrai dans les rêves de l'homme, et qu'une fois la vérité dévoilée il n'y a plus pour lui que la patience de l'ennui ou la résolution du désespoir; et quand j'ai dit autrefois que l'homme pouvait se complaire dans sa force individuelle, j'ai menti aux autres et à moi;
ils suivent leur mission, qui jusqu'ici a été, par une immuable contradiction, de provoquer, d'aiguillonner l'esprit humain, de l'obliger d'aller plus loin, toutes les fois qu'il a été sur le point de s'arrêter, de se complaire dans la possession tranquille d'une partie seule de la vérité.
