Le général Mack ayant traversé en poste la Bavière pour retourner à Vienne, rencontra le général de Wrede, aux avant-postes près de l'Inn.

Moreau conquiert toute la Bavière jusqu'à l'Inn.

L'armée du général de Wrede, qui, dans l'intérêt de l'alliance française, était rassemblée sur les bords de l'Inn, et couvrait la Bavière contre les troupes de l'Autriche, commandées par le prince de Reuss, se réunit à celles-ci pour nous attaquer.

Cette nombreuse armée, commandée par d'excellents généraux, menace la Bavière d'une formidable invasion.

Mélander reçut dans cette action une blessure mortelle, et le général bavarois de Gronsfeld se posta, avec le reste de l'armée, au delà de Lech, pour défendre la Bavière contre une invasion ennemie.

C'était d'après la loi féodale un acte de félonie et une déclaration de guerre: Charlemagne, à peine la diète terminée, entoura la Bavière d'un cordon de soldats et marcha lui-même vers la rivière du Lech;

Le Premier Consul ne pouvait plus, après tout ce qui s'était passé à l'égard de Passau, amener la Bavière à céder la frontière de l'Inn;

Sa petite combinaison d'opposer la Bavière à l'Autriche ayant échoué complétement, tous les princes allemands se soumirent, et firent roi des Romains le fils de l'Empereur, consolidèrent la couronne impériale dans la maison d'Autriche. En France même, les Espagnols prirent à notre barbe et gardèrent longtemps nos îles de Provence, tenant nos côtes en crainte et nos flottes en échec.

2º Pousser la Bavière à organiser contre l'Empereur une résistance catholique.

il aurait même désiré s'opposer à ce qu'elle reçût des indemnités en Italie: aussi avait-il déclaré que jamais il ne consentirait à ce que l'Autriche reçût la Bavière en échange des Pays-Bas, et il faisait en même temps proposer son alliance à la république de Venise, lui offrant de la garantir, dans le cas où la France et l'Autriche voudraient s'accommoder à ses dépens.

ils réduisent la Bavière à la dépendance;

Il représentait la Bavière au congrès de Vienne.

Il n'eût pu continuer ses négociations pour séparer la Bavière de l'Autriche.

Son départ livra la Bavière aux intrigues qui l'agitaient.

On devait donc lui conserver quelque chose de ses conquêtes actuelles, en tirant une ligne de Luxembourg à Mayence, et en lui concédant, outre la place de Mayence, ce qu'on appelle la Bavière rhénane.

Cette idée de contraindre la Bavière à la guerre contre les Franks par une poussée des Avars appartenait, selon toute apparence, à Liutberg, et dénotait les fureurs impuissantes d'une femme, mais elle plut médiocrement aux leudes bavarois dont on se jouait ainsi sans vergogne.

De la sorte on satisfit l'avarice de la Prusse, on déchargea la Bavière des 200 mille florins qu'elle aurait dû fournir pour sa part, on réduisit la perte qu'elle avait subie en cédant Aichstedt;