68 verbes à utiliser avant affectation

le comte mit quelque affectation à y entrer comme chez lui, et à parler aux domestiques comme s'ils eussent été les siens.

... Je voudrais, je l'avouerai, voir adopter le programme du classique, moins les entraves; du romantique, moins le factice, l'affectation et l'enflure.

Il détestait les affectations maternelles.

Il ne se querellaient jamais qu'à propos d'Hélène, dont l'abbé Rivière trouvait l'affectation si ridicule, qu'il ne pouvait cesser de s'en moquer.

Les inquiétudes que cet incident me donnait ne m'empêchaient pas de remarquer l'affectation avec laquelle cet homme substituait au nom Monsieur le mot citoyen.

Parmi ce que j'ai déjà lu de lui, j'ai fort goûté les Esquisses Dramatiques; mais j'ai trouvé que son Histoire sicilienne et son Marcien Colonne, en vers, étaient tout-à-fait gâtés par je ne sais quelle affectation imitée de Wordsworth, de Moore et de moi-même,le tout confondu en une sorte de chaos.

Toute chose avait trop de signification dans un pareil moment pour que chacun ne remarquât point cette affectation de courtoisie de la part de Bernadotte.

» Est-ce que vous ne sentez pas l'affectation de ces perdus répétés.

et bien qu'il condamnât presque également ces deux sujets d'entretien, il fermait les yeux et savait gré intérieurement à sa soeur d'y porter une affectation de mystère qui mettait sa responsabilité à couvert aux yeux de certaines gens.

Certes, je ne demande pas qu'un jeune magistrat s'enveloppe jusqu'au cou dans un manteau de puritanisme, encore moins qu'il pousse l'affectation de la vertu jusqu'à l'hypocrisie.

Les exemples d'Euripide et de Sénèque pourroient autoriser cette affectation, qu'ils pratiquent si souvent, et même par discours généraux, qu'il semble que leurs acteurs ne viennent quelquefois sur la scène que pour s'y battre à coups de sentences;

Cependant on remarque une affectation à faire sentir le nu sous les draperies.

je n'aime pas cette affectation de mystère.

L'Empereur qui voit tout, prend l'affectation du plaisir pour un hommage, ce qui rappelle le mot de M. de Talleyrand sur Napoléon:

Lorsque cet ouvrage parut, on reprocha l'affectation au style de Madame de Staël.

LE DUC.Escalus! ESCALUS.Seigneur! LE DUC.Vouloir vous expliquer les principes de l'administration paraîtrait en moi une affectation vaine et discours inutiles,

Je n'ose dire que je m'y suis asservi à faire les actes si égaux, qu'aucun n'a pas un vers plus que l'autre: c'est une affectation qui ne fait aucune beauté.

Tous exagéraient son affectation à plaire sans aimer;

à moins que cette espece de nudité ne fût une affectation pour se rendre plus redoutables. Ils faisoient des festins continuels dans les Isles ils se retiroient, & les vivres étoient toujours en abondance sur leur Vaisseau, avec une provision surprenante de liqueurs fortes.

Ils haïssent l'affectation dans le langage et le style précieux, soit en prose, soit en vers, et ils jugent qu'il est aussi impertinent de se distinguer par sa manière de parler que par celle de s'habiller.

J'étais et suis encore sérieux dans la promesse consignée dans le Corsaire, de ne plus importuner le public: ce n'est pas une affectation puérile;

Peut-on espérer aucune paix parmi les hommes, aucune pratique de justice dans les sociétés, tant qu'il sera permis à des individus quelconques de s'arroger à eux-mêmes, de se conférer, de se garantir les uns aux autres la faculté de représenter Dieu, de lui donner des volontés, de lui interpréter des intentions?Toute action de ce genre n'est-elle pas l'affectation du pouvoir absolu, le premier pas au despotisme et à la tyrannie?

Je ne crois pas (repliqua le marquis) que personne ayt jamais loué ces vitieuses affectations;

Je méprise l'affectation de fausse modestie qui cache la satisfaction de soi-même.

Il avait réprimé jusqu'au sourire de dédain que faisait monter à ses lèvres la misérable affectation du duc à ne lui point donner le titre qui lui appartenait.

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